Pascal HALLEMANS

KINGDOM of BELGIUM – Géographe issu de l’Université Libre de Bruxelles, libre exaministe épris de liberté, il a la chance de trainer ses baskets dans diverses parties du monde, à travers de divers modèles économiques, hier et aujourd’hui.

Il est convaincu que, partout, les hommes font la même recherche ; il n’y a que les chemins qui diffèrent.
Plus ils seront différents, plus nous seront riches… riches de nos différences.

Professeur, il en fait profiter ses élèves, convaincu que transmettre le virus du voyage, la volonté de traverser la rue, d’aller vers l’autre reste le meilleur passeport contre l’intolérance. Proviseur, puis, aujourd’hui Principal d’un lycée, il aide ses professeurs à suivre le même chemin. Et ça marche !

Son ennemi: l’ignorance qui engendre la peur, le repli, l’intolérance et nous empêche d’avancer.

Épris des valeurs des Lumières, Pascal en a fait l’objectif de chaque journée. Sa définition de l’enseignement serait : « Offrir à nos jeunes le maximum d’outils pour qu’ils soient libres de choisir leur propre vie ».Que ce soit dans les écoles ou par la participation active à diverses commissions ou associations, il met tout en œuvre afin d’offrir, à défaut d’égalité, au minimum l’équité pour l’accès à la réussite de chacun.

Optimiste, il a foi en la jeunesse. Il la veut curieuse, jamais satisfaite, critique. Il la voit capable de grandes choses, magnifique, aux potentialités multiples. A nous de les susciter. Il n’y a pas de fatalité.

Le travail, les études, la volonté de réussite, l’ambition, soulèvent des bien des montagnes, abattent bien des murs, construisent bien des chemins.
Nos jeunes ont besoin d’idéal, de défis, de grands projets… Le monde ne changera que grâce à cela…
Et de le citer : « Dans une école, nous travaillons en permanence le futur, les fondations de notre société. La jeunesse que nous rencontrons aujourd’hui est de plus en plus varié. Vous savez combien il est difficile d’assembler des éléments de formes et de dimensions diverses. Une situation nouvelle. Certains en ont peur ! Il faut pourtant que la base soit stable pour pouvoir y bâtir ». Pascal Hallemans

Le géographe qu’il est y voit une progression sur moraine. Sédiment glaciaire, instable et particulièrement varié. Il y est nécessaire de s’encorder à l’autre, de lui accorder la confiance si on ne veut pas chuter.
Petit à petit, la gravité, le vent, l’eau prennent le sédiment en charge. Alors, un lent travail s’effectue… En aval, les éléments se stabilisent. L’homme peut y construire… C’est une question de temps.